Le trafic d’enfants prospère sur la pauvreté, l’instabilité et des institutions défaillantes. Travail forcé, exploitation sexuelle et trafic d’organes touchent des milliers d’enfants chaque année. Haïti, comme pays source, y est confronté également. Cet article analyse les causes profondes de ce fléau, examine le rôle de l’ingérence étrangère et de la corruption, et met en lumière les limites de l’aide humanitaire dans ce contexte.
A savoir avant de lire
La situation en Haïti est grave.
Comment le peuple haïtien peut-il être privé de sa souveraineté, de son identité et de sa dignité en toute impunité ? Comment peut-on regarder le pays sombrer les bras croisés avec des vagues excuses ? Comment les médias peuvent-ils taire ou falsifier la vérité ?
La réalité du peuple haïtien questionne la notion même d’humanité.
Malgré les conditions difficiles, des femmes et des hommes courageux agissent chaque jour pour que le pays résiste et se développe malgré tout. Vous pouvez voir des exemples dans les parties interviews et projets de ce site. Les articles exposent de façon factuelle la réalité en Haïti. Les interviews et les projets apportent des pistes de solution ainsi qu’une vision nuancée d’Haïti.
Sommaire
Une pilule dure à avaler
« En termes de prévalence de l’esclavage moderne, Haïti se classe 30e au niveau mondial et 2e dans les Amériques. » (Global Slavery Index)
Parmi les causes de la corruption en Haïti sont inclus les mots clés suivants : « fondation Clinton », « trafic d’êtres humains », «pédocriminalité », « blanchiment d’argent ».
La situation actuelle, avec les gangs armés, n’est pas un problème exclusivement haïtien. Comme l’explique Maître Yvon Janvier dans cette interview, leur activité principale concerne les trafics illicites. Haïti n’étant qu’une plaque tournante pour ces trafics, le problème est international et doit se résoudre internationalement. Le peuple haïtien est pris en otage par tout un système ayant de nombreuses ramifications. Pour évoluer, les trafics criminels doivent augmenter le trafic. L’aggravation de la situation en Haïti vient en partie de là. Dans cette interview, Tim Ballard, un expert américain de la traite des êtres humains, explique que le trafic d’êtres humains est l’entreprise criminelle avec la croissance la plus rapide au monde.
La traite des humains poursuit 3 objectifs principaux :
- l’esclavage sexuel
- le travail forcé
- le trafic d’organes
Le Trafficking in Persons Report de 2023 du Département d’État américain note qu’Haïti reste un pays source, de transit et de destination pour la traite d’humains, mais particulièrement d’enfants.
Quelques chiffres du Global Slavery Index de 2023 sur l’ampleur de l’esclavage moderne en Haïti.
Personnes en situation d’esclavage moderne : 8,2/1000
Ce qui veut dire qu’environ 94 000 haïtiens étaient victimes de travail forcé, de prostitution, de trafic ou de mariage forcé dans le courant de l’année 2021. En termes de prévalence de l’esclavage moderne, Haïti se classe 30e au niveau mondial et 2e dans les Amériques.
Quelques chiffres de l’’interview de Tim Ballard.
- Entre 40 et 50 millions d’humains sont en esclavage actuellement.
- 12 millions d’enfants sont en esclavage actuellement, dont 2 millions sont esclaves sexuels
- les enfants ont 2 à 3 fois plus de valeur marchande que les adultes
- les Etats-Unis sont les plus gros consommateurs de contenus pédocriminels
- 5000% d’augmentation de la consommation des vidéos de viols d’enfants sur internet ces dernières années
- 250 000 enfants sont esclaves sexuels actuellement aux Etats-Unis. Souvent, ils sont amenés de l’étranger, également d’Haïti.
Je vous invite à regarder l’interview de Tim Ballard La réalité moderne de l’esclavage et du trafic d’enfants pour avoir plus d’informations sur cette situation.
Le trafic d’enfants fait partie d’un déni collectif qui est en train d’être fissuré par la vérité. Combien de fois avez-vous déjà été informé par un proche, par des affiches ou des annonces aux nouvelles qu’un enfant avait disparu ?

Un cercle vicieux à arrêter le plus rapidement possible
Tous les trafics se déroulant sur le sol haïtien génèrent énormément d’argent sale qu’il est nécessaire de blanchir.
L’ingérence étrangère déstabilise le pays de l’intérieur en enlevant la souveraineté et la dignité des peuples par la corruption pour créer un contexte instable qui permet aux différents trafics illicites de se développer. Ensuite, les acteurs de cette ingérence mettent en place une aide humanitaire pour faire circuler l’argent sale et le rendre propre à la sortie avec au passage, quelques miettes laissées au peuple du pays en question.
Au niveau de l’aide humanitaire, la plupart des travailleurs ne sont pas au courant de cette dynamique et donnent leur temps et leur énergie avec de la bonne volonté. Le problème, est qu’en même temps, en parallèle, d’autres intentions et actions sont à l’œuvre. Le problème de l’humanitaire, c’est que c’est une dynamique qui répond à beaucoup de besoins, d’un côté comme de l’autre. Les rôles du triangle infernal de Karpman – victime, bourreau, sauveur – sont entretenus et même valorisés chez tous les acteurs. Ce qui rend le contexte toujours plus dysfonctionnel et le peuple haïtien de moins en moins souverain. L’ingérence, telle qu’elle est appliquée actuellement, favorise l’émergence et l’amplification de ces besoins. Seul un contexte de souveraineté et de dignité réciproque est capable de favoriser le développement d’un pays.
Ce cercle vicieux peut être représenter de cette façon.
Cette situation a fait l’objet de plusieurs recherches et est bien documentée autant par des experts que dans la presse.
Si vous souhaitez approfondir le sujet, je vous invite à lire l’article de Maître Yvon Janvier sur la corruption dans l’aide humanitaire en Haïti.
Quand l’humanitaire favorise le trafic d’enfants
La situation après le tremblement de terre était si catastrophique concernant le trafic d’enfants, que ça a incité Tim Ballard à lancer Opération Underground Railroad (O.U.R.) pour retrouver Gardy, un enfant d’origine haïtienne, disparu dans le chaos post-séisme.
L’opération Voodoo Doll en Haïti était la première opération d’O.U.R et a permis de libérer 26 enfants, mais pas Gardy.

L’opération Toussaint est un documentaire qui relate le développement des actions d’O.U.R depuis l’opération Voodoo Doll. En continuant de chercher Gardy, Tim Ballard et son équipe ont libéré de nombreux enfants et arrêté plusieurs trafiquants en Haïti et dans d’autres pays.
L’affaire Laura Silsby est un autre cas qui illustre comment cette ingérence humanitaire a créé un environnement propice au trafic d’enfants. En 2010, sous prétexte de sauver des orphelins, elle a tenté de faire sortir 33 enfants haïtiens sans autorisation, dont la plupart avaient des parents vivants. Shani M. King (Owning Laura Silsby’s Shame, 2013) montre que ce narratif de « sauvetage » occidental alimente le trafic en exploitant la détresse des familles pauvres. Le chaos post-séisme, exacerbé par une aide mal régulée, a permis de telles pratiques. Cela soulève des questions sur l’exploitation de la vulnérabilité des familles haïtiennes.
Ce problème ne se limite pas à Haïti. King (2013) montre que le narratif de « sauvetage » a facilité le trafic d’enfants en Thaïlande après le tsunami de 2004 et au Libéria pendant la guerre civile. Les crises créent des vides exploités par des acteurs humanitaires pour des déplacements illégaux d’enfants. Cette dynamique néocoloniale, marquée par un manque de coordination et une priorisation des intérêts étrangers, expose les enfants vulnérables au trafic, un problème systémique mondial.
Laura Silsby a été arrêtée en Haïti en janvier 2010 dans un contexte post-séisme pendant lequel toute l’administration était au ralenti ou complètement à l’arrêt. Malgré des pressions extérieures pour extradition, le gouvernement haïtien a insisté pour juger l’affaire localement. Suite à l’intervention de Bill Clinton pour réduire les charges contre Laura Silsby en passant de « kidnapping » à une simple « organisation de voyage irrégulier », les soupçons d’une protection des intérêts étrangers au détriment des haïtiens ont été renforcés. L’implication des Clinton dans sa réduction de peine a été documentée via des emails WikiLeaks montrant des échanges entre Hillary Clinton et ses conseillers.
Pour avoir tenté de kidnapper 33 enfants, le procureur avait requis six mois de prison ferme, mais le juge a décidé de la condamner à la durée que Laura Silsby avait déjà passé en détention provisoire, soit environ trois mois et demi (du 29 janvier au 17 mai 2010). Cette peine, équivalant au temps déjà purgé, a permis sa libération immédiate après le verdict. Elle a ensuite été autorisée à quitter Haïti et à retourner aux États-Unis.
Les faits sont expliqués dans la vidéo suivante.
Plusieurs lanceurs d’alertes et journalistes ont lié l’affaire Silsby aux Clinton car des éléments posent questions dans cette situation.
Premièrement le fait que les Clinton soient tous les deux intervenus et que Laura Silsby a eu 3 mois de prison pour avoir tenté de kidnappé 33 enfants en exploitant la vulnérabilité des familles venant de vivre un tremblement de terre de magnitude 7.
Deuxièmement, peu de temps après son retour aux Etats-Unis, elle a occupé un poste à responsabilité à AlertSense, une compagnie dont l’un des objectifs majeurs était de fournir une plateforme pour les alertes émises en cas d’enlèvement d’enfants aux États-Unis. Le gouvernement américain n’a pris aucune mesure de précaution.
Troisièmement, un autre email de wikileaks informe qu’en 2015, New Life Children’s Refuge, l’organisation de Laura Silby devenue Laura Gayler, a relancé ses activités en République Dominicaine pour accueillir des enfants dominicains et haïtiens.
En novembre 2016, il y a eu une autre situation qui pourrait également lier les Clinton au trafic d’enfants en Haïti. La chercheuse américaine Monica Petersen qui travaillait sur les questions de trafic humain et d’exploitation, notamment dans le contexte des opérations humanitaires post-séisme en Haïti a été retrouvée morte à l’âge de 32 ans, dans des circonstances qui ont suscité des interrogations. Officiellement, sa mort a été classée comme un suicide par les autorités, mais cette conclusion a été contestée par sa mère et certains proches et observateurs, qui ont émis des hypothèses sur un possible lien avec ses recherches sensibles.
Elle était chercheuse au Human Trafficking Center Graduate Program de l’Université de Denver et avait rejoint une ONG en Haïti pour approfondir ses investigations. Dans des échanges avec ses collègues, elle avait exprimé des préoccupations sur la corruption et les abus liés à des organisations internationales dans le pays. Son décès suggère qu’elle aurait pu découvrir des informations compromettantes liées à des figures influentes ou à des réseaux de trafic. Cependant, aucune preuve n’a pu être présentée et les détails précis de sa mort restent flous en raison du manque d’enquête approfondie rendue publique.
La prochaine vidéo explique ces informations.
Quelques articles de presse sur le sujet
Cet article est un bon résumé de la politique des Clinton en Haïti.
Il explique, entre autres, que la Fondation Clinton a collecté des centaines de millions de dollars pour Haïti, mais qu’une grande partie est retournée à leurs donateurs et alliés politiques.
Un exemple notable est l’attribution de contrats à des entreprises liées aux donateurs de la Fondation, comme la construction d’écoles par une firme sans expérience, qui a produit des bâtiments de mauvaise qualité.
Par qui cette corruption est-elle financée ?
Les principaux acteurs font partie du gouvernement américain et de la coopération au développement. Quelques moyens utilisés :
- les différents trafics illicites
- L’appel aux dons des ONG
- Les financements par les ministères des affaires étrangères de plusieurs pays
- L’appel aux dons des fondations caritatives et philanthropiques
- …
Une logique d’opportunisme face à un pays affaibli
Pour mieux comprendre à quoi ressemble la corruption et les actions des organisations et institutions internationales sur le terrain en Haïti, Thimothy Schwartz, docteur en anthropologie, explique les enjeux et impacts dans son livre Mascaraide en Haïti : l’histoire réelle des missions chrétiennes, des orphelinats, de la fraude et du trafic de drogue. Il démystifie les illusions de la charité internationale.
Il propose une analyse critique de l’industrie de l’aide humanitaire en Haïti. Il explore les dessous des missions chrétiennes, des orphelinats et des organisations non gouvernementales (ONG) internationales, révélant un système où la charité sert souvent de façade à des pratiques douteuses, voire frauduleuses. Schwartz met en lumière comment l’aide alimentaire, les initiatives religieuses et les structures d’orphelinats, bien qu’affichant des intentions altruistes, contribuent parfois à perpétuer la pauvreté, l’insécurité économique et des comportements jugés « irrationnels » par certains observateurs (comme les familles nombreuses ou la dépendance à l’aide).
L’auteur aborde également des sujets graves comme le trafic de drogue et la corruption, qui s’entrelacent avec ces dynamiques d’aide internationale. À travers une combinaison d’observations de terrain, de récits personnels et d’analyses socio-économiques, Schwartz dénonce les dérives d’un système où les Haïtiens deviennent, selon lui, des « marionnettes » entre les mains de décideurs étrangers. Le livre offre une perspective lucide sur les échecs de l’aide humanitaire et ses impacts réels sur la population haïtienne.
Un vent de changement
Le trafic d’enfants n’a pas seulement lieu en Haïti. Il se développe dans tous les pays déstabilisés par les guerres, les catastrophes naturelles, les dictatures, le terrorisme et toutes les situations avec un contexte difficile.
Le système mis en place par ces réseaux criminels pour développer ce trafic à grande échelle est un fléau pour l’humanité. Le trafic d’êtres humains ne peut se faire que dans des contextes chaotiques et déstructurés dans lesquels les contrôles sont difficiles, voire impossibles. Ainsi, il est essentiel, en dénonçant le trafic d’enfants de mettre en lumière les conditions qui le permettent afin de retirer notre consentement face à la corruption normalisée. Aucun peuple ne devrait être pris en otage et dépouillé par son propre gouvernement pour les intérêts de certaines institutions internationales et de quelques personnes corrompues.
Très peu de pays respectent les droits des enfants comme l’indique cette carte. Ce sont les chiffres officiels. Sans doute que la situation est pire que ça vu les chiffres sur les violences faites aux enfants. Comme par exemple le fait que Tim Ballard affirme que les Etats-Unis sont le plus gros consommateurs de produits pédocriminels alors que sur cette carte la situation est présentée comme plutôt bonne.
Le sujet du trafic d’enfants et de la pédocriminalité est de plus en plus souvent abordé.
Operation Underground Railroad (O.U.R.) a été fondé par Tim Ballard pour lutter contre la traite et l’exploitation sexuelle des enfants dans le monde entier. Comme expliqué plus haut, leurs opérations ont débuté en Haïti après le séisme de 2010.
Dans cet article, Matt Doran, un journaliste australien qui a participé à une opération d’infiltration avec O.U.R en Haïti parle de son expérience.
Le film Sound of freedom de Mel Gibson relate une opération réelle de Tim Ballard et O.U.R. en Colombie. C’est un film grand public sur le sujet du trafic d’enfants sorti dans les salles de cinéma. C’est une sensibilisation à ce thème et un exemple d’initiatives anti-trafic d’enfants.
Nous avons le souhait qu’en plus de sensibiliser sur le trafic d’enfants, il puisse aussi contribuer au combat contre la corruption et la prise en otage des population des pays dans lesquels la survie est au centre des préoccupations et où les conditions sont optimales pour tous les trafics et expérimentations à large échelle.
Le rôle des médias
Malgré la gravité du sujet et les nombreuses preuves et analyses publiées sur l’étendue des réseaux pédocriminels, certains médias, au lieu d’interroger le phénomène du trafic d’enfants, de chercher à savoir si les droits des enfants ont été bafoués et de présenter la vérité, ont choisi soit de ne pas en parler, soit de calomnier et porter du discrédit sur le film. Cela a été fait de façon détournée en mettant en avant des propos que l’acteur principal, Jim Caviezel, avait tenu plusieurs années avant la sortie du film. Les critiques du film sont restées creuses vu le succès du film qui s’est hissé à la seconde place du box office en un weekend.
Le rôle des médias est capital dans la perpétuation de ce crime organisé qu’est la traite des humains. Certains d’entre eux ont été jusqu’à essayer de ridiculiser et/ou nier le sujet du trafic d’enfants quand le film Sound of freedom de Mel Gibson est sorti en le cataloguant de complotiste. En quoi sensibiliser par une fiction sur un sujet réel et grave est-il complotiste ?
Selon l’UNICEF, près d’un tiers des victimes du trafic d’humains sont des enfants et selon le Global Slavery Index de 2023, le nombre d’esclaves modernes en Haïti était de 94 000. Est-ce que cela ne suffit pas à considérer ce film comme important, que le scénario plaise ou non ?
Ce sujet est au-delà des goûts cinématographiques ou de la politique. Il concerne l’humanité.
Voici une vidéo qui explique pourquoi ce film a fait polémique. Mika Denissot, ancienne victime d’un pédocriminel et actuellement coach internationalement reconnu, propose son analyse basé sur son expérience et ses recherches, en se basant sur les chiffres récents présentés par l’organisation Humanium.
Il faut du courage pour regarder cette analyse non pas à cause des images, mais parce que le sujet est difficile. Il est préférable également de la regarder jusqu’au bout pour comprendre vraiment son point de vue et les enjeux.
Dans cet extrait, il parle des enjeux du trafic d’enfants au niveau mondial. Il mentionne également la situation en Haïti après le tremblement de terre.
Haïti est une des pièces de l’échiquier
Cet article montre que la relation avec Haïti est un élément important dans la politique américaine, même si elle est présentée comme secondaire. Vu le niveau de corruption, vu sa position stratégique, vu l’implication de certains acteurs américains, vu les intérêts économiques liés à l’import/export, à l’aide humanitaire, à l’immigration massive, aux traffics illicites, etc.
Pour ceux qui connaissent ou qui sont intéressés, le programme d’information américain sur Qalert mentionne à plusieurs reprises Haïti concernant le trafic d’enfants.
L’analyse de Matt Doran sur la situation en Haïti en 2010 après le tremblement de terre est mentionnée dans le post 1881.
La situation en Haïti est un curseur de l’état du monde. Tant que les haïtiens sont privés de dignité, l’état du monde ne peut pas s’améliorer. C’est pour cela qu’il est important de changer le narratif postcolonialiste afin de rétablir la vérité, la justice et la paix. Car pas de paix sans justice et pas de justice sans vérité.
Cette vérité pourrait avoir tellement de conséquences, qu’en étant révélée, elle pourrait influencer une élection américaine. (post 1233)
Il est possible que le post 1884 annonce que l’accès au trafic d’enfants en Haïti est fermé. Est-ce grâce aux actions de Tim Ballard et Operation Underground Railroad (O.U.R.) en Haïti ?
Plus les haïtiens et le monde sauront la vérité, plus Haïti sera libre !
En conclusion de cet article, je souhaite mettre en évidence la gravité de la situation concernant le trafic d’enfants ainsi que les liens avec la corruption, les médias et l’ingérence étrangère.
A ce moment de l’histoire de notre civilisation, les rouages du système deviennent visibles. Il est clair que la déstabilisation des pays et la corruption permettent les différents trafics et crimes contre les peuples. Dans les pays dits en voie de développement, cela se fait via le réseau des acteurs de la coopération au développement : Fondations philanthropiques, ONG, bailleurs de fond, institutions internationales, gouvernements auxquels les citoyens donnent leur consentement en versant des dons ou en s’engageant sur le terrain.
Il est temps de changer ce système corrompu et aliénant. Il est temps pour le peuple haïtien de reprendre sa souveraineté.
Grâce à notre média d’information, soutenez directement les projets sur le terrain sans intermédiaire. Choisissez les projets qui vous parlent et choisissez la façon dont vous voulez contribuer en respectant les besoins des bénéficiaires du projet.
